Nous étions réunis à Beloeil, pour préparer la présentation de la prochaine assemblée des membres de l’association.
Longueuil, le 28 septembre 2022 – Depuis 2017, une importante démarche visant à réglementer la circulation nautique sur un tronçon de la rivière Richelieu a été enclenchée et a permis de bien documenter la problématique de navigation sur la rivière tout en consultant de nombreux acteurs locaux. Le Conseil régional de l’environnement de la Montérégie (CRE Montérégie) apporte son appui à toute réglementation visant à assurer un encadrement de la navigation à 10km/h et interdisant de tirer une personne sur tout équipement sportif ou récréatif ou de permettre à une personne de surfer sur le sillage d’un bateau sur la rivière Richelieu.
La rivière Richelieu est un écosystème riche en biodiversité fournissant un habitat à une douzaine d’espèces fauniques en péril. Elle fournit de nombreux services écosystémiques à la population de la Montérégie, elle est d’ailleurs la source d’alimentation en eau potable de 41 municipalités de la région. L’abus de quelques usagers provoque des vagues qui détruisent les écosystèmes, les berges, l’usage essentiel et l’usage récréatif de la majorité des habitants.
Une large concertation a abouti à la conclusion qu’il est important et urgent de limiter la vitesse des bateaux à 10km/h et d’interdire de tirer une personne sur tout équipement sportif ou récréatif ou de permettre à une personne de surfer sur le sillage d’un bateau. Ces conclusions sont valables pour toute la longueur de la rivière Richelieu.
Selon le ministère des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, la vitesse excessive des embarcations et le batillage sur la rivière Richelieu sont identifiés comme des causes importantes de la dégradation de l’habitat essentiel du chevalier cuivré et nuisent donc au rétablissement de cette espèce endémique en voie de disparition.
Le CRE Montérégie appuie donc l’adoption d’une règlementation encadrant la vitesse de navigation et les usages dommageables pour l’écosystème de la rivière Richelieu. Cette réglementation produirait des effets positifs sur la protection de l’écosystème et des espèces en péril ainsi que l’ensemble des services écosystémiques que la rivière Richelieu fournit à la population de la Montérégie incluant les usages récréatifs respectueux et la quiétude des usagers Cette réglementation devra être accompagnée d’un suivi rigoureux de sa mise en œuvre et de ses effets.
Ce suivi devra permettre d’évaluer l’application de la réglementation et les retombées environnementales et, au besoin, d’ajuster les modalités de la réglementation afin d’assurer un réel respect de la capacité de support de la rivière Richelieu.
Communiqué de presse – Pour diffusion immédiate
Cet article traite des pouvoirs récents des municipalités, leurs permettant désormais de facturer aux promoteurs immobiliers, les frais importants en lien avec la mise à jour des infrastructures suite à l’augmentation de la population.
En 2021, cette option ne semblait pas encore avoir été mise en application dans les municipalités et villes riveraines de la vallée du Richelieu. Mais nous avons appris récemment que c’est en décembre 2020 à la Ville de Bromont, dans la MRC Maskoutain, qu’à été adopté le premier règlement municipal en ce sens, depuis 2017.
Télécharger le document de présentation aux promoteurs – Télécharger le reglement municipal en format PDF
Les montants perçus sont versés dans le fond sur la « Redevance de développement des infrastructures et des équipements municipaux ». Ce qui permet à la Ville de Bromont de diversifier ses sources de revenus selon le principe de l’utilisateur-payeur.
Sachez que cette règlementation pourrait être appliqué pour tous les futurs développements, surtout si les citoyens en expriment la demande auprès de leurs élus municipaux !
On pensait que personne ne l’avait utilisé, et bien c’est Bromont qui pose le premier pas en se sens, un exemple pour le Québec !
Sources: LOI SUR L’AMÉNAGEMENT ET L’URBANISME, et un des articles qui nous intéresse est le 145-21.
Le 22 mai 2021, à Mont-Saint-Hilaire, face à Beloeil l’Association des Riverains et Amis du Richelieu rencontrait Yves-François Blanchet, député du Bloc Québécois de Beloeil-Chambly. Nous avons parlé des enjeux actuels pour la protection des berges et la qualité de l’eau de la Rivière Richelieu.
M. Yves-Francois Blanchet nous à proposé de rencontrer son équipe pour monter un plan de projet pour le reboisement des berges du Richelieu. C’est un projet en cours pour le comité Faune et Flore.
Le Gouvernement Liberal nous avait promis de planter 2 milliards d’arbres, ce qui représente environ 57 arbres par citoyen canadien. Nous pourrions en planter plusieurs milliers le long du Richelieu, pour renforcer et éviter l’érosion des berges.
Un plan qui plait à notre député et qui fera la différence pour l’avenir de notre patrimoine historique qu’est la Riviere Richelieu !
L’énergie nucléaire : avantages pour une province, inconvénients pour les autres
On s’en souvient, depuis les années 1940, l’énergie nucléaire au Canada a bénéficié d’investissements massifs du gouvernement fédéral, donc de la participation de toutes les provinces y compris celle du Québec. Or nous savons tous que c’est l’Ontario qui a profité le plus – et de très loin – des créations d’emplois et de la recherche scientifique de haut niveau liées à ce secteur qui ont fait sa fortune et les salaires si élevés qui font tant rêver François Legault actuellement.
Mais ce qu’on a tendance à oublier, comme c’est le cas pour tous les pays qui ont fait le choix nucléaire pour s’alimenter en électricité et développer leur économie, cette province est aux prises avec le même problème? Un gros, un énorme problème. Celui de se débarrasser des déchets liés à cette forme d’énergie.
D’abord il faudra décontaminer le centre de recherche, un site très discret, à l’abri des regards fouineurs. Ce sont des terrains contaminés par des décennies de négligence. Ensuite, tant qu’à investir des centaines de millions fédéraux, il servira à entreposer les déchets de toutes les autres provinces « nucléarisées »! Mais, vu de l’espace, une sorte de centre d’achat. Le problème percolant seulement dans les craques du paysage.
Laboratoires nucléaires de Chalk River
286 Plant Rd, Chalk River, ON K0J 1J0
Jugez par vous-meme, les containers s’entassent les uns a cotés des autres… https://goo.gl/maps/F3j8XjYYS6Ji4fku7
Parmi les 134 000 mètres cubes de barils et de conteneurs radioactifs qu’il prévoit d’entasser dans son « monticule », aucun ne contient des déchets que vous pourriez toucher sans blindage. »
Moins spectaculaire, mais probablement bien pire que les « paysages » lunaires des sables bitumineux de Fort McMurray en Alberta.
Nous joignons donc nos voix aux groupes opposés à ce projet pour désapprouver formellement le choix de ce site hors terre sis à quelques centaines de mètres de la rivière Outaouais. On pourrait dire que quelque chose de politiquement malsain se dégage d’un tel choix. Mais pinçons-nous le nez et tournons-nous un peu vers la rivière, une source d’eau potable utilisée par des millions de personnes : Ottawa, Gatineau, Montréal, Longueuil, Brossard, Boucherville, et même Québec.
Un accident nucléaire aurait donc un impact monstre sur les régions limitrophes du site, susceptible même de contaminer l’ensemble des écosystèmes du grand fleuve St-Laurent.
Pétrole albertain ou réacteurs nucléaires, anciens choix, mauvais choix
Rappelons-le, l’option de l’énergie nucléaire n’est pas québécoise. Il a failli l’être en partie dans les années 70 avant les grands projets hydroélectriques de la Baie-James. CE N’EST PLUS LE CAS. Et il est plutôt ironique qu’en 2021 l’Ontario, après avoir profité pendant plus d’un demi-siècle de l’appui financier du Québec par gouvernement canadien interposé pour développer son modèle de réacteur canadien, refuse d’acheter nos surplus d’électricité! Une énergie propre, renouvelable et sans ces déchets dont la dangereuse pérennité s’étendra sur des millénaires. Une énergie hydraulique qui trouve pourtant preneur chez nos voisins … américains!
La solution, pour le gouvernement fédéral, à court et moyen terme s’appelle donc « Chalk River», un projet bien illustré par ce reportage de Radio-Canada «https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1090853/chalk-river-construction-site-stockage-dechets-nucleaire-riviere-outaouais-craintes-environnement). Pourtant ce centre de recherche nucléaire cumule un passé lourd d’accidents reliés aux recherches sur la fission nucléaire et dont l’environnement serait, selon M. Provost, un vrai bourbier de déchets oubliés ou enfouis, percolant dans les marais environnants et les source d’eau potable.
Pour se sortir de ce bourbier nucléaire, des investisseurs planifient de construire sur une colline avoisinant le centre de recherche ce dépotoir illustré plus haut, aux allures « spatialo-futuristes » et « vertes » qui ramassera tous les déchets issus de ce site de contamination, mais aussi ceux de tous les autres réacteurs au pays. Évidemment cette dernière condition ne passe pas à la Ville d’Ottawa, qui tire son eau de la rivière 150 km plus bas. Pas plus d’ailleurs que pour les quelque 82 municipalités de la région métropolitaine de Montréal.
La magie : changer les mots pour changer les résultats?!
Sous la pression populaire des dernières années, l’idée d’entreposer des déchets nucléaires de moyenne activité a été abandonnée à l’automne 2017. Trop compliqué? Trop onéreux? Pas du tout. Il fallait jouer sur les mots et le tour de magie opérait : comme dans le roman culte « 1984 », de Georges Orwell, il suffisait de changer le vocabulaire pour changer le résultat. Donc selon le nouveau lexique de LCN (Laboratoires nucléaires canadiens), les déchets à moyenne activité radioactive sont passés à déchets à faible activité radioactive. Bingo! Et c’est là que Gilles Provost lève le niveau d’alerte maximum et parle d’une incroyable entourloupette. Écoutons ses explications. « Les déchets de faible activité (…) sont depuis toujours des produits radioactifs assez inoffensifs pour qu’on puisse les manipuler à main nue, sans blindage de protection». Or, depuis le 18 juin 2020, cette expression « déchets de faible activité » désigne dans les faits des produits radioactifs mille fois plus dangereux, souvent mortels au toucher. Les LCN (Laboratoires nucléaires canadiens) ont fait une dérive de sens. Bref, ce qui était mortel avant le 18 juin 2020 est devenu banal le 19! En d’autres mots, ces déchets mortels, qui devaient être enterrés auparavant au plus profond de la terre, vont être maintenant enfouis en surface et près d’une rivière!
Laissons la conclusion à Gilles Provost (le Devoir du 13 juin 2020)
« Depuis octobre 2017, affirme le journaliste d’enquête, le promoteur de ce « vaisseau amiral » radioactif répète sur toutes les tribunes qu’il va y stocker « uniquement des déchets de faible activité ». C’était chaque fois un mensonge. Ses communications secrètes avec la Commission, obtenues grâce à la loi sur l’accès à l’information, révèlent au contraire qu’il n’a jamais eu l’intention d’exclure de son projet les déchets trop radioactifs pour qu’on puisse les toucher sans blindage.
Un article écrit par Raynald Collard, interviewé le 6 mai par Martin Dubreuil, pour l’Association des Riverains et Amis du Richelieu.
Suite à la parution de plusieurs articles sur la Rivière Magpie, l’association a décidée d’explorer le dossier de donner une personalité juridique à la Rivière Richelieu. Ainsi, nous avons prit contact avec l’Observatoire International des Droits de la Nature. Mme Yenny Vega Cardenas, Ph.D. et présidente de l’OIDN, nous à présenté son travail et expliqué les étapes cléfs pour la réalisation de ce beau projet.
Nous avons par la suite établie un échéancier provisoire, pour travailler à l’adoption d’une déclaration de la reconnaissance de la personnalité juridique et des droits pour la Rivière Richelieu. C’est avec fierté et grand plaisir que l’Association des Riverains et Amis du Richelieu va collaborer sur ce projet !
Une levée de fonds, afin de financer les démarches juridiques et protéger la Rivière Richelieu sera lancée en Juillet 2021. Gardiens de la Rivière, restez à l’affut nous allons faire du bruit !
Voici la lettre de notre président vous étant adressée. Bonne lecture !
Chers Amis et Chères Amies,
Afin d’assurer le bon fonctionnement de l’Association des Riverains et Amis du Richelieu, (ARAR) et comme le prévoient nos statuts et règlements, nous vous proposons de régler votre cotisation pour la période du 1 janvier 2021 au 31 décembre 2021.
Nous vous remercions de nous soutenir dans notre combat afin que la rivière redevienne saine et non polluée, avec un écosystème en santé et régénérateur de vie. Nous agissons sur les causes qui polluent la Rivière Richelieu, en travaillant avec les municipalités riveraines afin de responsabiliser les administrations et les entreprises, avec des solutions innovatrices et durables.
Depuis la création de l’ARAR, nous n’avons pas failli à cette mission.
Nous venons vers vous pour solliciter votre générosité en un acte de solidarité pour renouveler votre adhésion d’un montant annuel de 20$.
En effet, nous avons besoin d’une très forte présence à nos côtés car la force et la crédibilité de notre association dépend du nombre de ses adhérents et bénévoles. A ce jour, votre nombre ne cesse de croître et nous vous en sommes profondément reconnaissants.
De par nos actions et notre engagement, nous avons acquis la confiance des associations, des municipalités, des MRC avec lesquelles nous travaillons et collaborons.
Nous recherchons également des bénévoles pour compléter notre équipe et notre expertise dans chacun de nos axes et comités de travail.
Enfin, je remercie chaleureusement tous les bénévoles et membres actifs. Je ressens vis-à-vis de ces derniers, un immense respect et une profonde reconnaissance pour la générosité avec laquelle ils offrent leur temps pour le travail si précieux qu’ils fournissent et pour le si bel esprit d’équipe qui est le leur.
Chers Amis, Chères Amies, maillons indispensables à notre association, nous vous remercions pour votre présence à nos côtés, pour votre soutien si précieux ayant permis des avancements durables et pour votre générosité à renouveler votre adhésion pour l’année en cours, et pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, adhérer à notre association.
Et surtout n’oubliez pas…
Ensemble tout est possible.
Le chef du conseil des Innus d’Ekuanitshit, Jean-Charles Piétacho, espère que cette déclaration permettra enfin de faire prévaloir l’environnement sur l’économie.
« Les rivières crient, mais personne n’entend. Tout ce qu’on entend, c’est l’économie. Là on a une possibilité, peut-être, d’unir les visions. Il n’y a pas juste l’économie, il y a l’environnement», lance le chef Piétacho.
L’Alliance Muteshekau–shipu est derrière ce projet et affirme que ce genre de protection est une première au Canada.
Créé en octobre dernier, l’Alliance Muteshekau-shipu regroupe la communauté d’Ekuanitshit, la Municipalité régionale de comté MRC) de Minganie, la Société pour la nature et les parcs du Québec (SNAP) et l’Association Eaux-Vives Minganie.
Serait-ce là les prémisses d’un virage, vers la mise en place de mouvements responsables eco-citoyen, en vue de protéger notre territoire ?
Notre riche biodiversité, nos rivières vierges, nos zones protégées sont tant d’écosystèmes fragiles que nous devons impérativement protéger. Trop d’initiatives de développement économique vont à l’encontre de la préservation de ces écosystèmes à l’état sauvage.
Couler et évoluer naturellement, faire respecter ses cycles naturels, maintenir sa biodiversité et être protégée contre la pollution, font notamment partie de ces droits proclamés pour la rivière.
Nous sommes témoins d’un précédent unique au Canada, il est né au Québec ! Soyons fier de ce pas de géant vers la protection de la rivière magpie.
Avec les informations de Djavan Habel-Thurton Radio Canada
Crédit photo: SNAP Quebec / Charlène Daubenfeld
Chaque année, notre président nous fait l’honneur d’écrire un poème. Cette année il à choisit d’écrire sur le thème de l’eau, pour notre Rivière Richelieu.
Je veux voir la rivière reluire par son coté argenté…
Je veux la voir respirer de nouveau. Sortir de ce brassage mécanique qui devient de plus en plus intense et fréquent…
Je veux voir la rivière redonner ses tableaux quotidiens avec la douceur du soleil qui s’étend…
Je veux voir la rivière couper lentement son courant par ce canot de cèdre qui se laisse descendre vers le fleuve…
Je veux voir la rivière bercer le vent et donner aux hirondelles revenues une collation perpétuelle…
«Ce qui fait la
noblesse d’une
chose c’est son
éternité!»
Léonard de Vinci
Je veux voir la rivière accueillir des enfants sur ces berges et les taquiner sûrement aux regards amoureux de leurs mères… Je veux voir la rivière retourner les déjections des terres agricoles forcées par des pompes qui inversent la provenance… Je veux voir la rivière se gorger d’oxygène et multiplier les fosses pour tous ces poissons oubliés…
Je veux voir la rivière reprendre son cours et dicter le passage des bâtiments d’ailleurs…
Je veux voir la rivière en exemple de tous ces cours d’eau qui supplient leur vie sans pollution…
Je veux voir la rivière redevenir une source de vie pour tous ces habitants qui ont soif…
Je veux voir la rivière vivre pleinement!
A votre service Madame Rivière…
Votre président, pour l’instant!
Michel Leduc, Président
Association des Riverains et Amis du Richelieu
Last Updated: avril 29, 2023 by Infos Richelieu
Richelieu – conférence sur l’écoresponsabilité
Conférence présentée par l’organisme Le Jour de la terre
20 mai 2023 de 10h à 11h30 au Chalet (900, rue des Oblats)
Vous souhaitez comprendre vos leviers d’action pour mieux vous engager en faveur de l’environnement au quotidien? Outillez-vous pour transformer quatre pôles de pollution en opportunités de transition!
Au programme : partage d’astuces et jeux de démystification animés par le Jour de la Terre Canada. Ressources additionnelles fournies en fin de conférence.